Déplacements : le covoiturage à la page

Bon pour le porte-monnaie, bon pour l’environnement : le covoiturage est à la mode. Les particuliers sont de plus en plus nombreux à vouloir laisser un jour sur deux leur voiture au garage, et désormais, les entreprises les y encouragent. En interne, mais pas seulement. En un mois, deux sociétés privées, un magasin de grande distribution, et une société d’autoroute, ont lancé un service de covoiturage destiné au grand public.

Pétrole cher et volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre commencent à faire changer les habitudes : depuis quelques mois, le covoiturage a le vent en poupe. Auprès des particuliers, qui y voient une façon de diviser chaque mois la note d’essence par deux ou trois. Mais aussi auprès des entreprises, qui mettent à profit tous les avantages du système.

« économie financière »

Plusieurs démarches coexistent. En général, elles cherchent d’abord à favoriser le déplacements de leurs salariés lointains. En Eure-et-Loir, la coopérative céréalière Agralys a acheté cinq véhicules roulant au bioéthanol pour organiser le covoiturage d’une vingtaine de salariés qui vivent dans le Loir-et-Cher, à une heure de route. le directeur de la communication d’Agralys, explique : « Pour nous, c’est d’abord une économie financière. Le coût du transport est divisé par quatre. C’est aussi plus de sécurité pour nos salariés, la probabilité d’avoir un pépin étant elle aussi divisée par quatre. »

Des salariés plus reposés, parce qu’ils n’ont pas à conduire tous les jours, et qui socialisent, cela vaut bien le petit effort d’auto-discipline que demande le covoiturage. Mais, nouveauté, des entreprises privées organisent désormais des services de covoiturage destinés au grand public. De très nombreux conseils généraux avaient franchi le pas, maintenant, c’est au privé de s’y mettre.